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Le Titre restaurant, un acquis social qui rapporte à l'Etat !

Qu’il se nomme Chèque Déjeuner®, Chèque de Table®, Chèque Restaurant® ou Ticket Restaurant®, le Titre-Restaurant est presque tout aussi connu et apprécié que les congés payés !
Pour preuve, en octobre 2007, une enquête auprès de la population active française assurait que "le taux de notoriété du Titre-Restaurant affichait 96% et ¾ des actifs français le percevaient toujours comme un avantage social globalement important".

Un solde positif pour les finances de l'Etat !
Selon une étude du cabinet Ernst & Young, menée en 2006 , le Titre-Restaurant contribue de manière significative au maintien d’une restauration indépendante de catégorie populaire ; les repas pris à l’aide des Titres-Restaurant représentent 15,14% de l’activité de l’ensemble du secteur dont les recettes fiscales sont estimées à 682 M€ et les cotisations sociales générées à 633 M€
Le solde net de l’impact du Titre-Restaurant s’établit donc : à un gain fiscal de 467 M€ pour une perte de 420 M€, soit, un impact positif sur les finances publiques de 47 millions d’euros !
Dès le début des années 60, le Titre- Restaurant constitua une réponse appropriée à l’obligation des entreprises d’assurer à leur personnel la possibilité de prendre leurs repas dans des conditions satisfaisantes. Du « bon repas » imaginé en Angleterre par le Docteur Winchendron en 1950 et quelques tentatives d’introduction du système en France, il faudra attendre les années 60 pour voir apparaître en France les premiers Titres-Restaurant.
Ainsi en 1962, la société "Le Chèque-Restaurant" lance son titre éponyme, suivie en 1963 par Jacques Borel avec le "Ticket Restaurant". En 1964, la société du "Chèque Coopératif Restaurant CCR" crée "Le Chèque Déjeuner".

La région Rhône-Alpes représente 12% du marché national

Avec 654 millions de repas par an pour un marché global de 4,5 Mds d’euros en 2008, le Titre-Restaurant connaît une croissance constante. La région Rhône-Alpes représente 12% du marché national ; Pour les restaurateurs, les assimilés restaurateurs (depuis 1977), comme pour les salariés et les employeurs, ce petit bout de papier s’est donc imposé au fil du temps comme un véritable acquis social, adapté aux modes de vie contemporaine et dont le modèle inspire aujourd’hui d’autres innovations sociales.

Un marché mature en croissance de plus de 6 % par an
Le marché des Titres-Restaurant s’adresse principalement aux petites entreprises qui n’ont pas les moyens de s’équiper en restaurant d’entreprise. Sur 118 000 entreprises adeptes du système en France (dont 60% de petites entreprises), la région Rhône-Alpes en compte 20%, soit 23 014 entreprises clientes de Titres-Restaurant en 2008, tous émetteurs confondus.

Sur les 160 000 établissements de restauration acceptant les Titres-Restaurant en France, la région Rhône-Alpes dénombre 15 937 restaurateurs et assimilés restaurateurs, soit 11% du nombre total. Un chiffre qui maintient une progression constante depuis trois ans (13 276 établissements en 2007 et 11 156 en 2006).
En région Rhône-Alpes, 75,28 millions de Titres-Restaurant ont fait l’objet d’un remboursement en 2008 (12% du marché national), pour une valeur totale de 505,37 millions d’euros.


Des négociations sont en cours avec la grande distribution afin de réglementer l’acceptation des Titres-Restaurant dans les grandes et moyennes surfaces alimentaires.


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