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Affichage des articles associés au libellé europe

Loi Macron et libéralisation des bus : les compagnies européennes sur la ligne de départ

              La Loi Macron comprend un important volet qui va permettre la libéralisation du marché des transports en autocar et ainsi changer le paysage des transports en France de manière profonde . En cette période de changements, la société GoEuro a élaboré une infographie détaillant les prévisions quant à l’impact de cette réforme sur le marché des transports français. Et pour cause, les prévisions font état de l’ouverture de 100 à 150 nouvelles lignes dès la première année de l’entrée en vigueur de la loi. Le ministère de l’économie prévoit jusqu’à 5 millions de passagers d’ici un an et 22 000 emplois seront créés d’ici la fin de la première année. En toute logique, avec l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché et l’affluence massive de voyageurs, une baisse des prix des titres de transport entre 10 et 20% est à prévoir durant la première année.

Monnaie : si on cassait l'€uro pour sauver l'Europe ?

Après cinq ans d'une crise sans précédent, un constat s'impose : la zone euro est la région du monde qui a le moins bien résisté au choc financier. Pourtant, malgré la tempête qui a dévasté nombre de ces pays membres, et condamné toute une génération, dans les pays du Sud, à choisir entre l'exil et le chômage, la monnaie européenne demeure une vache sacrée, un totem auquel il est interdit de toucher sous peine d'excommunication définitive. C'est ce tabou qu'il convient de briser, sans trembler.  Le constat d'échec, en effet, est flagrant : l'euro n'est parvenu ni à endiguer les crises financières, ni à protéger des grands vents de la mondialisation, encore moins à provoquer une unification sociale et politique du Vieux Continent.  Face à ce paysage désolé, les auteurs osent affirmer : oui, il faut sortir de l'euro pour sauver l'Europe. La solution la plus réaliste et la plus applicable, à leurs yeux, est celle d'un retour a

Villes européennes : Lyon reste 19ème mais l'Aderly est satisfaite

Le très attendu classement des villes européennes de European Cities Monitor 2010 de Cushman &  Wakefield vient de tomber et il ne réserve que peu de surprises. Lyon reste à la 19ème place (comme en 2008 et 2009) et l' Aderly semble satisfaite de ce classement, compte tenu du contexte économique, plus favorable à l'Allemagne et à l'Angleterre.  Ce classement, qui recense les 36 villes européennes les plus attractives d’après "un panel représentatif de 500 dirigeants européens", démontre surtout le dynamisme des villes allemandes qui bénéficient de la  reprise économique dans leur pays. Pour les villes anglo-saxonnes, c'est la dévaluation de la livre anglaise qui serait, selon l'Aderly (Agence pour le Développement Economique de la Région LYonnaise) à l'origine de leur bon  classement. Edimbourg fait par exemple son entrée directement à la 27ème place. En tête du peloton figurent encore pour l’essentiel des villes affichant une taille supérieu

La soie, une filière d’avenir pour Rhône-Alpes

La région Rhône-Alpes est la première région textile française. Elle concentre plus de 18.000 emplois répartis dans 700 entreprises. Aujourd’hui, Lyon demeure la «place forte» de la transformation avec près d’une trentaine de sociétés spécialisées. La France importe environ trois mille tonnes de soies par an - dont la quasi-totalité est utilisée par les soyeux lyonnais toutes activités confondues. Avec des petites entreprises à fort savoir-faire, ou développant des technologies de pointe, la diversité des compétences régionales est grande. Mouliniers, tisseurs, apprêteurs, imprimeurs, ennoblisseurs (et autres spécialistes…) confèrent à la soie sa valeur ajoutée. Entre leurs mains expertes, la soie brute se transforme en plissés permanents, velours dévorés, soies brochées… Un réseau européen textile et soie Le 21 novembre 2008 à l’Hôtel de Ville de Lyon, se tient une réunion du Forum Européen de la Soie (ESF – European Silk Forum) regroupant les principaux acteurs industriels de la

Rhône-Alpes : l'Europe s' engage pour une région riche !

Si on consulte une carte de l' Union Européenne, il est clair que les régions les plus nécessiteuses en matière de fonds structurels sont celles des frontières extérieures (Portugal, Malte, ex-pays du bloc de l' Est...). Mais si ces régions sont largement financées par les programmes dits "de convergence", l' Union ne veut pas abandonner le rôle de moteur que jouent d' autres zones plus riches comme Rhône Alpes ou la Bavière. Au cours de la conférence sur les financements européeens en région, qui s' est tenue à Lyon le 18 avril, le Préfet Jacques Gérault, a indiqué que plus de 1 milliard 200 millions d' euros seront investis par l' Europe sur l' ensemble de la région dans les sept ans à venir. Moins de "saupoudrage" et des financements sur projets Le grand changement par rapport aux programmes antérieurs sera le financement sur projets, avec des critères d' évaluation, et non plus un financement de structures, ce qui avait don