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Affichage des articles associés au libellé politique

L'économie mondiale 2015/2030 : Un monde de violences

              Les années 1990 ont permis à Francis Fukuyama d'annoncer "la fin de l'histoire". Les années 2000 ont montré combien il était illusoire d'imaginer un monde pacifié, sans conflits, sans forces obscures dont on ne mesure jamais, avant qu'elles n'apparaissent, les terribles conséquences. À vrai dire, la troisième mondialisation a dessiné les contours de ce qui est tout sauf un « village global » , en réalité un monde privé de mode d'emploi, qui court éteindre un incendie après l'autre sans jamais en voir la fin.   Six contraintes majeures vont désormais déterminer la trajectoire de l'économie mondiale. Trois nouvelles, le vieillissement de la population, la panne du progrès technique, la rareté de l'épargne. Et trois déjà à l'oeuvre, l'explosion des inégalités, le transfert massif d'activités d'un bout à l'autre du monde et la financiarisation sans limites de l'économie. Telles des plaques tect

Monnaie : si on cassait l'€uro pour sauver l'Europe ?

Après cinq ans d'une crise sans précédent, un constat s'impose : la zone euro est la région du monde qui a le moins bien résisté au choc financier. Pourtant, malgré la tempête qui a dévasté nombre de ces pays membres, et condamné toute une génération, dans les pays du Sud, à choisir entre l'exil et le chômage, la monnaie européenne demeure une vache sacrée, un totem auquel il est interdit de toucher sous peine d'excommunication définitive. C'est ce tabou qu'il convient de briser, sans trembler.  Le constat d'échec, en effet, est flagrant : l'euro n'est parvenu ni à endiguer les crises financières, ni à protéger des grands vents de la mondialisation, encore moins à provoquer une unification sociale et politique du Vieux Continent.  Face à ce paysage désolé, les auteurs osent affirmer : oui, il faut sortir de l'euro pour sauver l'Europe. La solution la plus réaliste et la plus applicable, à leurs yeux, est celle d'un retour a

Un institut "cerveau et santé mentale" ouvrira à Lyon

Deux projets lyonnais, présentés dans le cadre de l’appel à projets "Instituts Hospitalo Universitaires" des Investissements d’Avenir viennent d'être retenus par le secrétariat d'Etat à la Santé dans le cadre des "projets  prometteurs" . L' Institut cerveau et santé mentale (CESAME, Lyon) et l' Institut protection et remplacement des organes (OPeRa, Lyon) bénéficieront, chacun, d’un montant d’aide d’environ 5 Millions d’Euros au titre des investissements d’avenir.  L’urgence de proposer des solutions adaptées au handicap et à la dépendance   Le projet CESAME en particulier a pour objectif de proposer des solutions aux patients souffrant de maladies mentales. François Mauguière, chef de service à l’hôpital neurologique de Lyon et porteur du projet, indiquait récemment sur le site portail du Grand Lyon :  "Face au poids croissant que représentent les maladies mentales dans notre société, il y a urgence à créer un Pôle d’excellence qui réunit

Textile : en finir avec la "mondialisation anonyme"

Coton au silo La Filière textile de Rhône-Alpes s'est montrée particulièrement favorable à une proposition  présentée par Yves Jego lors de son passage à Lyon : l'étiquetage et le marquage d'origine obligatoire des produits textiles habillement. Le 25 janvier 2011, Yves JEGO est venu à Lyon rencontrer les industriels du textile de Rhône-Alpes à l’invitation d’UNITEX afin de présenter les suites du rapport qu’il a remis au Président de la République intitulé « En finir avec la mondialisation anonyme : la traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi » A cette occasion, l'organisation professionnelle Unitex a rappelé l’importance qu'elle attache à l'indication de l’origine des produits "en tant qu’instrument essentiel de choix pour les clients dans le cadre d’une transparence complète". UNITEX,se déclare partisan d’un marquage d’origine obligatoire des produits textile/habillement mis sur le marché européen tant pour les produits fabriqués

Opération "zéro charges" pour l' emploi dans les TPE

C'est un dispositif qui se veut "décisif" pour les embauches des Très Petites Entreprises en 2009.  Le gouvernement a pris conscience qu'avec trois millions d’embauches par an, les Très petites entreprises (entreprises de moins de dix salariés) sont "une composante essentielle du dynamisme de l’emploi en France". Or comme ces petites entreprises n’ont pas toujours les ressources financières pour faire face aux incertitudes liées à l’activité, il a été prévu, dans le cadre du plan de relance, une aide spécifique et temporaire pour ces embauches.  Zéro charges pour qui ? Pour aider les petites entreprises qui veulent embaucher en 2009, une aide exceptionnelle leur permet désormais d’exonérer totalement de charges patronales toute embauche réalisée au niveau du SMIC depuis le 4 décembre 2008. L’aide est ensuite dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. Elle est applicable au titre des périodes de travail effectuées au cours de l’année 2009. Pour en bénéficier, un

Vénissieux voudrait éviter le dépôt de bilan de St Jean Industrie

A Vénissieux, de nombreuses entreprises sont touchées de plein fouet par la crise économique. Les salariés de Renault Trucks, de Bosch ont déjà commencé à payer le prix fort de cette crise, entre autres par des mesures de chômage partiel. La municipalité invite en ce moment les habitants à se mobiliser pour défendre les entreprises de sous traitance, comme la société d'assemblage Saint Jean Industrie Lyon (ex Duranton) implantée à Vénissieux, qui moule et usine des pièces en alliage d’aluminium principalement pour le poids lourd. Le désengagement du principal client, Volvo Trucks Cette entreprise est menacée de fermeture du fait du désengagement à court terme de leur client principal Volvo Trucks. La direction a annoncé le 17 novembre dernier, lors d’une réunion de l’ensemble du personnel dans la cour de l’usine, un prochain dépôt de bilan. 108 emplois sont menacés. D'après la municipalité, qui veut encore croire à des actions possibles, "une grande partie du personne

La région vote un budget de 2,4 milliards d'Euros et un plan "anti crise"

Les 157 Conseillers régionaux se réunissent du 17 au 19 décembre 2008 pour délibérer entre autres d'un budget primitif 2009 équilibré à 2,4 Milliards d'Euros, de la politique régionale de l'énergie et de la formation professionnelle. Ils doivent aussi se prononcer sur un plan "anti crise" avec une série de mesures de relance pour un montant de 57 M€ supplémentaires, financés par un nouvel emprunt. 20 M€ seront débloqués dès le début 2009. Un contexte de crise "profonde et durable". Ce cinquième budget de la mandature se présente dans un contexte particulier, celui des conséquences de la crise financière qui a touché l’économie mondiale. La France devrait "être touchée par une récession profonde et durable" en 2009 selon les documents officiels de la Région Rhône-Alpes, qui notent aussi que "déjà, des secteurs entiers de l’économie rhônalpine montrent des signes de faiblesse et tournent au ralenti, avec de fortes répercussions, en t