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Les retombées économiques de la Fête des Lumières

Belkacem+Daclin+fête+lumières L'adjointe au Maire de Lyon responsable des grands évènements Najat Vallaud-Belkacem a organisé, à quelques jours de l'édition 2009, un point presse sur l'économie de la fête des lumières. Jean-Michel Daclin, chargé des relations internationales de la ville et président du réseau des villes Lumières (LUCI) l'accompagnait pour mettre en valeur les retours sur cet investissement, très "rentable" pour le Grand Lyon.

Un coût de 2,5M€ financé pour la moitié par le secteur privé
Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le poste le plus important de la fête est loin d'être l'électricité ! Compte tenu de l'utilisation des techniques les plus sophistiquées et des recherches sur les LED, la facture des quatre jours d'illuminations ne devrait pas dépasser... les 4000 € !
Mais les illuminations représentent aussi de gros investissements, l'accueil de délégations de plus de quarante villes françaises ou étrangères, un dîner de gala, l'organisation d'un colloque et des animations "emblématiques". Au total, la ville évalue son budget à un peu plus de 2,5M€, dont près de la moitié est prise en charge par des entreprises privées.
club+partenaires+fête+lumières
Un club des partenaires structuré en association Loi 1901
Le club des partenaires, structuré en association, réunit des entreprises privées et des collectivités locales intéressées au financement de projets particuliers. C'est ainsi que cette année le groupe Rodemco, qui termine en ce moment la construction d'un pôle commercial et de loisirs dans le quartier de la Confluence, financera avec une banque la visite du chantier par "un homme lumière". Les sociétés présentes autour de la place Bellecour (La Poste, Decitre etc...) se sont associées au forain propriétaire de la Grande roue et au Musée des Beaux Arts pour proposer une animation très spectaculaire, la projection d'oeuvres d'art sur un écran géant constitué par la Grande Roue.

La reconstitution de la Grotte Chauvet au Parc de la tête d'Or
Mais le clou de ces spectacles financés par le club des partenaires devrait être la reconstitution sur 1000 m2 dans le parc de la Tête d'Or, d'éléments de la Grotte Chauvet (cette grotte deux fois plus vieille que Lascaux découverte en Ardèche, est "tapissée" de peintures rupestres et définitivement interdite au public). L'exposition présentée lors de la fête des Lumières de Lyon sera destinée à tourner en France et à l'étranger... Au total, l'ensemble des financements apportés par le club des partenaires est évalué àprès d'un million d'Euros.

grande+roue+bellecourLes retombées économiques indirectes
Pour Jean-Michel Daclin, les plus importantes retombées économiques de cette fête sont "indirectes" et une équipe est désormais chargée de les étudier. On estime que durant la fête, le chiffre d’affaire des commerçants est multiplié par trois ou par quatre. On peut aussi chiffrer facilement l'augmentation du chiffre d'affaires de l’hôtellerie et des chambres d'hôtes (17 000 nuits d’hôtel réservées longtemps à l’avance sur la seule ville de Lyon).

L'image d'une ville tranquille, animée et sûre
Mais l’impact économique se retrouve aussi en terme d'image et... d'implantations d'entreprises. "Philips n'aurait pas choisi d'implanter l'un de ses plus gros sites à Lyon si il n'y avait pas eu la fête des lumières" indique Jean-Michel Daclin. L'adjoint prend aussi en exemple la constitution du cluster d'entreprises spécialisées (qui vont réaliser l'éclairage d'une partie de l'exposition universelle de Shanghaï 2010), les retombées pour les nouveaux "artistes de la lumière" qui exportent leurs oeuvres jusqu'en Amérique latine, ou encore les retombées médiatiques : la chaîne de télévision Euronews, implantée à Lyon, n'a pas vocation a diffuser des reportages sur la ville. Mais pour cet événement spécifique, son réseau diffuse dans toute l'Europe une image particulièrement positive d'une ville de Lyon, tranquille, dynamique, animée et sûre. Et celà, pour ceux qui sont en charge du rayonnement touristique de la ville, "çà n'a pas de prix".
Gilles Roman 
(redaction@lyonenfrance.com)

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